
S’il ne faut pas idéaliser les variétés anciennement cultivées, conserver cette diversité est important pour une future utilisation en direct ou comme géniteur. Sébastien Julliard, directeur du conservatoire du vignoble charentais, détaille les expérimentations menées pour faire face au changement climatique mais aussi à la flavescence dorée.
Combien de variétés avez-vous en collection ? À quel usage sont-elles destinées ?
Sébastien Julliard : Le conservatoire du vignoble charentais, structure associative créée en 1998, présente à ce jour 200 variétés, cépages et porte-greffe, en collection. Contrairement aux idées reçues, il demeure des variétés non répertoriées et les prospections se poursuivent, à la fois dans les vieilles vignes cultivées, mais aussi dans les parcelles ensauvagées. La collection sert de réservoir génétique pour nos travaux. Il ne faut pas idéaliser les variétés anciennement cultivées, certaines ont été abandonnées pour de bonnes raisons, mais il est important de les conserver, et ce, pour des objectifs divers. Ces variétés peuvent être valorisées de deux façons : soit directement en intégrant les nouvelles planta
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?