Compost : à chacun sa recette

À base de fumiers ou de déchets verts, les tas de composts faits par et pour les vignerons se multiplient. Bénéficier de matières brutes à bas prix, valoriser des déchets locaux, ou répondre aux attentes de la vie microbienne : à chacun ses priorités pour bien composter.

Déjà cinq ans qu’il apporte du compost sur ses vignes, et Christophe Blanc, vigneron à Pourcieux dans le Var, n’est pas près d’arrêter. S’il a commencé sur 3 des 36 ha que compte son domaine, il en est rendu actuellement à une douzaine d’hectares amendés en compost chaque année, un rang sur deux, à raison de 25-30 t/ha. Un apport massif de 250 à 300 t/ha de compost a également été fait avant plantation sur une de ses parcelles en 2020. « L’objectif est d’accroître les taux de matière organique, et d’avoir une meilleure résistance à la sécheresse, mais en parallèle je continue d’apporter des engrais. Je vois le compost comme un amendement, par une fertilisation », insiste-t-il.

Il fait partie du GIEE MC Sols Arc, par lequel il obtient des déchets verts, qu’il laisse se composter un an. « La mise en œuvre de l’épandage est assez complexe sur nos parcell

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