
Qu’ils soient menés par drone ou par capteurs embarqués, les essais de détection de la flavescence dorée sont encore loin de l’application de terrain. Mais le travail se poursuit.
Malgré des traitements obligatoires et une surveillance du territoire depuis plusieurs décennies, la flavescence dorée ne disparaît pas. Des foyers sont assainis par endroits, mais de nouveaux cas sont régulièrement détectés. Comment rester motivé dans une telle situation ? Un espoir réside dans les nombreux travaux engagés, notamment dans le cadre du plan national dépérissement.
Les connaissances sur la maladie ont fortement progressé et permettent aujourd’hui de mieux prendre en compte tous les facteurs dans la lutte. Le rôle de « réservoir » des aulnes et des clématites a ainsi été démontré par l’Inrae. Le Gdon des Bordeaux a constaté la possibilité de réinfection d’une parcelle replantée à partir de repousses dans les bordures : ces repousses étaient visuellement saines, mais elles étaient en fait porteuses du phytoplasme de la flavescence dorée. Les vignes présentes chez les particuliers doivent aussi entrer dans le schéma de lutte. En Bordelais, un projet
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