L'utilisation de la traction équine doit être intégrée dans l'itinéraire technique global. Pour ceux faisant appel à la prestation, les échanges entre viticulteurs et prestataires sont donc essentiels. Olivier Pichaud, prestataire dans le Sud-Est, précise cette idée.
Olivier Pichaud est prestataire en traction équine dans les vignes depuis 2001 dans le Grand Sud-Est, avec deux chevaux de race comtoise. Il met en place des partenariats sur le long terme avec ses clients. « Je travaille les vignes de mon plus ancien client depuis 17 ans, sourit-il. Il y a toujours un échange entre le vigneron et le prestataire, une influence réciproque. Certains vignerons ont une connaissance parfaite de leur terroir et en ce qui me concerne, j’ai une bonne formation en agronomie. Aussi, généralement, les vignerons me délèguent la gestion du sol sur les parcelles concernées. Ce sont le plus souvent des parcelles de très vieilles vignes. »
Il réalise surtout du travail du sol, à plus de 95 % il s’agit de buttage, de décavaillonnage et de binage. « Avec le cheval, la vitesse de travail est lente, on est très précis. Il n’y a jamais de dégâts au niveau des pieds,
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