
Depuis deux à trois ans, les engrais verts ont fait leur apparition au domaine Les Fouques, à Hyères (83). « Nous avons souhaité résoudre un problème de fermentations languissantes au chai, en amenant plus d’azote à nos levures indigènes depuis la vigne », explique Jacques Rapée. En bio depuis 1991, les vignes étaient déjà enherbées, mais avec un couvert spontané tondu.
Aujourd’hui, le choix est fait de semer un mélange complet de six espèces : seigle, vesce, trèfle incarnat, radis fourrager, féverole et moutarde, un rang sur deux, sur une largeur de 1,20 m (sur 2,50 m de largeur du rang). Tous les deux ans, le rang semé changera. L’autre rang reçoit un apport de compost maison, issu de l’élevage de volailles du domaine.
SEMOIR AUTOCONSTRUIT
Le semis des engrais verts se fait après les vendanges, en octobre-novembre, vu le peu de risques de gel dans la région. Jacques Rapée utilise un semoir autoconstruit sur la base d’un distributeur Delimbe. La première année, la féverole a eu tendance à supplanter les autres espèces. Les tuyaux du semoir ont donc été déplacés de manière à mieux répartir les différentes graines. La dose de s
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?