
Les épisodes caniculaires de l'été ont malmené la vigne. Localement, des échaudages sur grappes et des brûlures de feuilles sont à déplorer. À l'avenir, la gestion du stress thermique sera un paramètre supplémentaire à veiller. Des solutions existent, à adapter à l'année et au niveau du stress hydrique.
L’été 2022 aura été remarquable par bien des aspects. Les températures sont restées supérieures aux normales durant la quasi-totalité de la saison. Elles ont été en moyenne 1 à 3 °C au-dessus des valeurs saisonnières sur la majeure partie du pays. En moyenne sur la France, le déficit pluviométrique a atteint 25 %. Il a dépassé 60 % sur l’Occitanie. L’ensoleillement a, quant à lui, été excédentaire de 10 à 30 % sur une grande partie du pays. In fine, explique Météo France à l’origine de ces données : « Le déficit pluviométrique combiné aux fortes chaleurs a provoqué un assèchement record des sols superficiels. »
Si le stress hydrique est la contrainte qui a le plus pesé sur la vigne cette année, le rayonnement intense a pu en renforcer les conséquences néfastes et ajouter, en prime, des échaudages sur grappes et de
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