
L’Inra est au cœur du débat sur les cépages résistants. Institut public de recherche et obtenteur, son rôle est parfois difficile à cerner. Pour toutes les variétés issues des programmes de recherche internes, une stratégie claire est désormais définie.
Depuis 2011, l’Inra a arrêté sa position quant aux cépages résistant au mildiou et à l’oïdium. L’institut de recherche, en tant qu’obtenteur de nouvelles variétés, a choisi de privilégier la création de variétés à résistances polygéniques pour réduire l’usage des fongicides en viticulture. Les cépages issus des programmes de recherche Inra ResDur, pour « Résistance Durable », ont donc tous au minimum deux gènes de résistance contre le mildiou et contre l’oïdium. « Le cumul de gènes de résistances contribue à la durabilité des variétés en limitant voire en empêchant les phénomènes de contournement par les bioagresseurs », explique Rémy Cailliatte, adjoint au chef de département BAP en charge des projets d’innovation variétale et diversification à l’Inra.
Tester sur le terrain avant de demander une admission au Catalogue
Ce que l’on sait moins c’est que l’Inra a
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?