
La Coupe du Monde de football qui vient de débuter en Russie est l’occasion de découvrir les tendances de consommation du pays. Pour Tania Korsounskaia, directrice de l’agence Sopexa Russie, les Russes sont en recherche de qualité et de cépages à la typicité locale, qu’ils soient russes ou étrangers.
Depuis quelques années, il y a une volonté politique de développer la viticulture en Russie. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Tania Korsounskaia : La fin de l’ère soviétique et la politique anti-alcool menée dans les années 90 ont entraîné des arrachages massifs dans le vignoble russe, sans importations de vin étranger pour compenser. Le vin n’étant plus accessible, sa consommation, qui n’était déjà pas si courante, a encore baissé.
Le début des années 2000 est marqué par l’ouverture des importations de vins en Russie. La France était alors le premier fournisseur du pays en valeur.
La dévaluation du rouble en 2014-2015 puis les sanctions économiques bilatérales entre la Russie et l’Union Européenne notamment ont conduit à une baisse des importations de vins européens ; le pouvoir d’achat ayant baissé.
C’est à cette période que le gouvern
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