HVE rime avec investissements mais aussi avec résultats

Le vigneron Jérôme Guichanné estime que l’investissement  en temps et en matériel devrait se répercuter sur le marché. Selon lui, « le consommateur est demandeur  de traçabilité et la HVE sera la norme ». CP : DR

Pourquoi adhérer à une certification qui impose de nouvelles contraintes ? Pour Jérôme Guichanné, du domaine de Mastric, la HVE est une démarche certes coercitive mais qui génère aussi des résultats.

« Pourquoi s’obliger à respecter des obligations supplémentaires avec une certification ? Parce que si l’on n’est pas contraint, on ne le fait pas facilement ! » introduit Jérôme Guichanné, propriétaire du domaine de Mastric. Le Gersois est en HVE, mais aussi en bio et polyculture, sur 98 ha. Les vignes représentent 13 ha de cette surface. « Nous avons été parmi les premiers à obtenir la HVE, en 2015. À un moment, si on ne suit pas cette démarche écologique, on est pris dans une suractivité de mars à juin, et il y a un risque de traiter plus qu’il ne le faudrait. » Selon lui, la bio et la HVE sont différentes mais complémentaires. « La HVE apporte un plus sur la biodiversité. L’agriculture biologique exclut tout manquement. En HVE, il y a plusieurs volets : en cas de manquement sur l’un des aspects, on peut se rattraper sur un autre. Par exemple, dans le volet phytosanitaire, il y a le calcul de l’IFT. C’est contraignant

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