Il est possible de réduire les IFT avec les biocontrôles

Réduire les IFT en repensant le mode de conduite : les premiers résultats du projet Bee montrent que c’est possible. Avec deux inconvénients, la prise de risque en année à forte pression et le coût supérieur.

Diminuer les IFT hors biocontrôle de plus de 75 % : c’est le défi qu’ont relevé les expérimentateurs du projet biocontrôle et équilibre de l'écosystème vigne (BEE). Durant quatre ans, ils ont suivi cinq parcelles conduites selon des systèmes de culture innovants à Juillac-le-Coq (16), à Chinon (37), à Nîmes (30), à Saint-Estèphe (33) et à Wintzenheim (68). Leur méthode ? Appliquer les techniques d’agroécologie pour ne traiter qu’en dernier recours, en intégrant les produits de biocontrôle et la lutte biologique. L’objectif est aussi d’obtenir des rendements et une qualité de raisin suffisants.

Contre le mildiou, « nous avons utilisé le modèle Potentiel système pour prédire le risque de développement de la maladie, ainsi que la méthode de réduction des doses Optidose », indique Xavier Burgun, de l’IFV Nouvelle-Aquitaine, porteur du projet. Les produits utilisés varient en fonction du risque : cerevisiane ou COS-OGA e

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