
Viticulteur et distillateur de Cognac, Stéphane Branchaud a commencé à travailler sur « l’accompagnement hydrique de ses vignes » il y a bientôt dix ans. « J’ai pu démarrer, car j’avais une autorisation de prélèvement et un quota volumétrique d’eau que j’utilisais sur mes cultures de maïs », se rappelle-t-il. Très rapidement, il a souhaité faire de la fertirrigation autrement nommé fertigation.
Aujourd’hui, un tiers de son vignoble est équipé de systèmes de goutte-à-goutte, dont 80 % sont enterrés (une technique qu’il privilégie dès que c’est possible). « Avec la fertirrigation, j’accompagne la vigne pour qu’elle exprime au mieux le terroir et je gagne en régularité. On sécurise la production, donc la pérennité de mon entreprise », souligne-t-il.
Pour mettre au point sa stratégie de fertirrigation et garantir son efficience, il s’est entouré dès le départ de plusieurs acteurs (Netafim, Martineau irrigation, groupe Landreau…). « On travaille en homéopathie, avec de petits apports d’éléments nutritifs fractionnés au moment où la plante en a le plus besoin, raconte Stéphane Branchaud. Je travaille à 70-80 % su
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