
À Chinon comme à Saint-Nicolas-de-Bourgueil, des vignerons se sont concertés pour installer des systèmes d’aspersion afin de lutter contre le gel. Sur ce type de projet complexe à mettre en place, le partage des connaissances et des moyens est le bienvenu lors de la mise en route.
« C’est un système fiable mais complexe », annonce immédiatement Fabrice Gasnier, viticulteur à Chinon. De fait, lorsque le sujet de l’aspersion est abordé, cette affirmation revient de manière récurrente. « L’heure de démarrage est très importante. Si vous allumez trop tard, vous allez enfermer du froid dans le glaçon », confirme Jean-Charles Bruneau, adhérent de la Cuma Protect 2001 de Saint-Nicolas-de-Bourgueil.
Un quart de l’appellation chinon
Sur ces deux appellations, les épisodes de gel de 2016 et 2017 ont conduit les viticulteurs à augmenter la surface protégée par aspersion. « Après 2016, avec mon voisin, on a travaillé en bonne intelligence pour mutualiser les tranchées et le terrassement du réseau principal », se souvient Fabrice Gasnier. Devant les bons résultats sur son vignoble en 2017, une nouvelle vague de viticulteurs s’intéresse au syst
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