Ils parient sur la viticulture du vivant en Beaujolais

De gauche à droite, Sébastien Dupré et Guillaume Goujon sont « à fond » pour la couverture des sols et l’agroforesterie.  Photo : S Dupré & G Goujon

Pratiquer l’agriculture du vivant en Beaujolais ? Oui, c’est possible ! Sébastien Dupré et Guillaume Goujon tentent l’aventure sur leur domain à Saint-Lager.

Sols sableux, pauvres et superficiels, très hautes densités de plantation… le Beaujolais ne serait pas propice aux couverts végétaux. Des arguments qui n’ont pas influencé Sébastien Dupré et Guillaume Goujon, deux amis qui avaient, dès les bancs du lycée, toujours eu dans l’idée de pratiquer une viticulture respectueuse du vivant. Et c’est ce qu’ils ont commencé à mettre en pratique sur leur Domaine Dupré Goujon, à Saint-Lager. « Vu le changement climatique et les impacts des pratiques de nos parents sur la santé, il n’y a pas le choix, on ne peut plus continuer ainsi », résume Guillaume Goujon.

Adapter les couverts

Après avoir préparé les parcelles en arrachant un rang sur trois ou en replantant à 2 m x 0,80 m, les deux associés ont commencé à semer des couverts végétaux en 2016. Leur objectif : retrouver l’équilibre organique des sols, travailler avec des tisanes pour diminuer les doses de cuivre… Le domaine est labellisé en bio cette année. « Nous sommes encore

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