Irriguer en anticipation pour réduire le gel ?

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Après avoir réalisé une série de mesures de températures à l’aide d’une caméra infrarouge embarquée par avion lors de deux nuits de gel d’avril 2021 et avril 2022 sur l’appellation Saint Emilion, avec une précision à 2 m, Jean-François Berthoumieu, directeur d’ACMG (Association Climatologique de la Moyenne-Garonne et du Sud-Ouest), et ses collègues ont pu quantifier les écoulements d’air froid dans le vignoble et l’impact local du travail du sol ou de l’enherbement. « On sait que le fond d’une vallée peut etre plus froid, mais nous avons pu observer que le dessus d’un plateau était dans certaines configurations plus froid, d’où l’importance de mieux comprendre les processus de courant d’air froid ou chaud et des échanges verticaux de chaleur dans les sols et par rayonnement.»Ainsi, un sol asséché, notamment par du travail du sol ou par un enherbement non maitrisé, compense bien moins les pertes de chaleur par rayonnement qu’un sol saturé d’eau où  la chaleur remonte plus facilement en surface, poursuit Jean-François Berthoumieu. « Quand l’eau est disponible en quantité, l’idéal est de lutter contre le gel par aspersion sur frondaison avec 40 m3/heure et par hectare.…
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