
« En viticulture, l’appareil de traitement n’est pas important, mais primordial ! », introduisait Bernard Nadal, président de l’IFV lors du dernier Vinitech de Bordeaux, au colloque IFV intitulé « Améliorer la qualité de la pulvérisation ».
Pour Philippe Reulet, de la Draaf/Sral Aquitaine, les enjeux sur l’évolution des pratiques de traitements phyto se situent au niveau du vignoble, mais aussi sur l’environnement et le voisinage. L’école touchée dans le Blayais par un traitement anti-oïdium en 2014 a entraîné un durcissement de la réglementation, actuellement limité à la Gironde.
Mais la réflexion est menée pour une étendue sur la région, et pourrait peut-être inspirer d’autres régions viticoles, avance Philippe Reulet. « Le parc de pulvérisation doit évoluer, en allant davantage sur la pulvérisation face par face à jet projeté, et la pulvé confinée, avec un changement de mentalité des viticulteurs, comme l’aménagement des bordures de parcelles pour limiter la dérive. »
En attendant, la pulvé confinée doit encore faire ses preuves auprès des vignerons, sur le gain global, technique et économique, pour des investissements
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?