La Bourgogne étudie le stockage carbone

Face à l'urgence climatique, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) se fixe un objectif ambitieux : réduire de 60 % l'empreinte carbone de la filière viticole d'ici 2035. Pour y parvenir, la région mise non seulement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur le stockage de carbone par ses vignobles. Avec des initiatives comme l'outil Winepilot et le projet Mocca, la Bourgogne s'affirme dans l'évaluation et l'amélioration de la gestion du carbone dans le secteur viticole.

réduction GES

Si la réduction des émissions de GES est le premier levier à activer pour limiter son empreinte carbone, la piste du stockage à la parcelle – et autour – est également à étudier.

© E.Thomas/Pixel6tm

Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a pour objectif de baisser de 60 % l'empreinte carbone de la filière à horizon 2035. Cela reviendra à descendre à 4,8 tonnes de CO2/hectare/an. Pour atteindre ce but, plusieurs leviers sont travaillés : réduction des émissions de GES bien sûr, mais aussi le stockage du carbone par le vignoble. Ce point, comme dans toutes les régions, manque de références, et les Bourguignons s’attellent à en fournir.

La région est ainsi pionnière sur l’utilisation de l’outil Winepilot, mis gratuitement à la disposition des 3.800 vignerons et opérateurs bourguignons depuis avril 2024 par le BIVB. Développée depuis 2022 par la société Food Pilot, en partenariat avec Adelphe, cette plateforme permet à chaque entreprise d’évaluer son empreinte carbone, d’entreprendre son propre plan de réduction et d’en simuler l’impact. Avec cet outil, chaque viticulteur peut évaluer la capacité de stockage de ses parcelles et des environs. Les résultats devraient permettre d’objectiver les pratiques au vignoble.

Mesurer les flux de carbone au vignoble

Dans le même esprit, dans le cadre du projet Mocca (pour «

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