En quinze ans, la Champagne a réduit son empreinte carbone de 14 %, soit un gain de 20 % par bouteille. Des résultats prometteurs, témoins de l’efficacité des actions collectives qui s’inscrivent dans la durée.
C’est en 2003 que la Champagne décide de se doter d’objectifs élevés sur la réduction de l’empreinte carbone. Elle vise le facteur 4 : une réduction de 75 % de l’empreinte carbone d’ici à 2050, avec un objectif intermédiaire de 25 % en 2025. Elle devient alors la première filière viticole au monde à établir un plan carbone.
Pour se donner les meilleures chances de réussite, la Champagne élabore des plans d’action collectifs, qui se construisent à partir des bilans carbone. « La base du travail était d’identifier les postes les plus émetteurs. Cette première étape nous a permis de construire des groupes de travail afin de mettre en place des actions portantes sur la viticulture, les bâtiments ou encore le chai », explique Cédric Moussé, propriétaire de la maison Moussé et fils, engagé dans la démarche.
Une bouteille allégée
Les achats et les amortissements occupent la première place du podium des postes les plus émetteurs.
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