
La variabilité intracépage pourrait aider la viticulture à s’adapter au changement climatique tout en préservant l’identité du vin. Un programme de recherche est mené sur le chenin et le sauvignon blanc.
Pas moins de 440 accessions de chenin – c’est-à-dire des clones qui ne sont pas agréés – sont actuellement étudiées, au conservatoire de Montreuil-Bellay en Anjou, dans une perspective d’adaptation de la vigne au changement climatique. « Étant donné que les cépages, en se diversifiant, s’adaptent aux conditions et aux contraintes du milieu, l’objectif est de comprendre dans quelle mesure la diversité intravariétale peut être une solution d’adaptation climatique, explique Étienne Neethling. Cela permettrait de préserver les cépages locaux et le savoir-faire qui y est lié. » Enseignant-chercheur à l'école supérieure d'agriculture d'Angers et spécialiste de l’impact du réchauffement climatique sur la viticulture, le Franco-sud-africain va piloter cette étude de 2023 à 2025.
« Elle consiste à recueillir le plus de données historiques et agronomiques sur des clones répartis dans différentes parcelles d’étude et à
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