Black-rot : la malédiction de la momie

Le black-rot est de retour après près de 20 ans d’absence. Les travaux d’hiver sont l’occasion de troubler la bête endormie.

Baies momifiées de black-rot. © IFV/M.Raynal

Baies momifiées de black-rot.

© © IFV/M.Raynal

« Dans les parcelles touchées par le black-rot ces dernières années, l’enjeu est d’éliminer le maximum d’organes de conservation hivernale. Ces derniers se trouvent essentiellement sur les grappes aux baies momifiées, sur les bois de taille mais aussi sur les vrilles », explique Bernard Molot, de l’IFV Méditerranée.

La mesure prophylactique la plus importante est de sortir les bois de taille sur lesquels les baies momifiées sont fermement attachées, puis de les brûler1. Si ramasser les bois est facilement réalisable avec une taille manuelle, la tâche se complique sur les vignes prétaillées. Les sarments plus courts tombent aux pieds de souches et ceux dans l’espace interrang ont tendance à ne pas être attrapés par les dents des ramasseurs classiques montés à l’arrière d’un tracteur équipé de brosses avant.

Travail du sol : attention à ne pas déterrer l'inoculum au mauvais moment

Afin de compléter la lutte prophylactique, il est possible d’associer le ramassage des rameaux avec un travail du sol après la taille qui enterrera les derniers organes de conservation restés au sol. En effet, il est reconnu que l’inoculum de black-rot

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés