
Grâce à de nouveaux indicateurs biologiques qui seront bientôt disponibles pour les laboratoires, l’Inrae de Dijon est en train de comparer l’activité microbiologique des sols en conventionnel, en bio et en biodynamie.
La biodynamie souvent décriée en raison de son côté ésotérique – l’usage du calendrier lunaire et de la carte du ciel – ne fait guère l’objet de travaux scientifiques. Les viticulteurs devraient en savoir un peu plus sur ce mode de culture et son impact sur la qualité écologique des sols grâce au projet Ecovitisol, financé par l’Office français de la biodiversité (OFB) et le BIVB et coordonné par Lionel Ranjard, chercheur à l’Inrae de Dijon. Depuis dix ans, Lionel Ranjard et son équipe dirigent des recherches participatives sur la caractérisation des sols agricoles. C’est ainsi que 250 agriculteurs, essentiellement en grandes cultures et en viticulture, ont participé au projet Agrinnov qui a permis de baliser et déployer des indicateurs biologiques. Ces derniers permettent d’évaluer la biodiversité de la faune et de la flore du sol, macro-organismes (vers de terre) et micro-organismes (bactéries, champignons) ainsi que leu
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