
« Une exploitation viticole bordelaise fait en moyenne 20 ha, et cela représente 160 km de rangs à surveiller chaque semaine. Or, un viticulteur n’a évidemment pas le temps de contrôler aussi précisément ses pieds de vigne », expose Charles Nespoulous. Président de Chouette, il est intervenu cet été lors d’une matinée technique organisée à Bordeaux par le laboratoire Rolland & Associés. Partant de ce constat, l’entreprise créée en 2015 a développé un service de surveillance par drone et par des caméras installées sur les tracteurs. Alors que les drones doivent être pilotés par les viticulteurs, les caméras embarquées ont l’avantage d’être autonomes et de fonctionner dès que les tracteurs sont en marche.
« Les images enregistrées nous sont envoyées par 3G, 4G ou WiFi, puis analysées grâce à un algorithme qui repère les signes de maladie et de sécheresse, décrit Charles Nespoulous. Ces informations sont ensuite synthétisées sous la forme de cartes facilement compréhensibles. » Grâce à une application ou sur son ordinateur, le viticulteur peut connaître, pied par pied, la pression sanitaire et le stress hydrique au
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?