La taille tardive confirme son intéret face aux dégats de gel 

Les essais menés, l’an dernier en Bourgogne, sur la taille tardive ont mis en évidence un impact significatif de cette pratique sur les dégâts de gel. La taille tardive en deux étapes semble notamment donner des résultats intéressants.

Les premiers résultats ont mis en évidence l’intérêt de cette pratique, à confirmer au cours des prochains millésimes. Ces travaux ont été menés dans le cadre du groupe changement climatique, comportant une vingtaine de domaines viticoles, sous la houlette de la chambre d’agriculture de Côte-d’Or (CA21).

Trois parcelles ont été suivies en 2020 et 2021 : une parcelle de chardonnay en haut de coteau (Hautes-Côtes-de-Nuits), une parcelle de pinot noir en situation de plaine (Bourgogne) et une parcelle de chardonnay en bas de coteau sur Chassagne (Côte-de-Beaune).

« Le but de la taille tardive, notamment sur un cépage assez précoce comme le chardonnay, est de retarder le débourrement pour éviter les périodes gélives », explique Thomas Gouroux, conseiller viticole à la CA 21. Deux dates de tailles ont été comparées : 1er février et 31 mars, mais aussi deux types de taille : une « classique » (taille défini

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