Sécheresse, chaleur, incendies, salinisation des sols, submersion, voire guerre de l’eau. L’avenir de la viticulture esquissé par Joël Rochard, le 12 mars lors de la Matinée des œnologues de Bordeaux, semble bien sombre. Mais n’est peut-être pas une fatalité au vu des solutions relevant de ce que l’œnologue et ingénieur en techniques agricoles appelle « l’arido-viticulture ».
Autrement dit, « l’ensemble des mesures visant à permettre la culture en milieu aride, c'est-à-dire en l'absence d'irrigation et en présence de faibles précipitations ». Un panel de méthodes, pour certaines déjà biens connues, qui nécessitent « une adaptation contextuelle en fonction des sols et de l’environnement de chaque territoire ».
Limiter les besoins en eau de la vigne
Joël Rochard a ainsi partagé des travaux, menés par L. V. Elias Pastor, portant sur les besoins en eau de la vigne selon différents modes de conduite. Globalement, plus la plante est haute, plus il lui faut de l’eau. La pluviométrie peut être très basse si la plante est rampante, basse pour une conduite entre 40 et 60 cm, et moyenne entre 90 cm et 2,50 m (conduite haute et l
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