L’augmentation de température impose de nouvelles façons de travailler

Le symposium sur le changement climatique réunissait de nombreux acteurs du vin, et notamment Laurent Panigaï (au micro), Jonathan Ducourt et Catherine Lepage, directrice de l’interprofession du cognac.  Photo : DR

Signe de bouleversement : un symposium sur le changement climatique a eu lieu à l’occasion du dernier Vinexpo Bordeaux. Recherches et pistes réglementaires ont fait parler les acteurs du vin du monde entier.

Au siècle passé, les vins à 15° plaisaient. Aujourd’hui en Europe et dans une majorité de pays du monde, la consommation va vers des vins plus légers en alcool. Mais le réchauffement climatique implique véraison précoce et alcool augmenté. En France, « les projections montrent un décalage de six à sept jours par prochaine décennie », rappelle Philippe Mauguin, président de l’Inra. Mais « on ne peut pas tout résoudre juste en décalant. Il faut prendre en compte les facteurs de stress hydrique. On aura aussi besoin de s’adapter par rapport aux maladies fongiques et à plus de flavescence ».

Faire évoluer la Pac

Pour autant, des pistes d’adaptation existent. « Nous avons des marges de manœuvre en œnologie, à court terme, en jouant sur les levures pour limiter les degrés de sucre. Mais cela ne fonctionne pas à l’échéance 2050. D’autres axes concernent le travail variétal et la transpiration de la vigne la nuit, qui pourrait permettre

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