Des essais de l’IFV Sud-Ouest confirment l’effet booster des engrais verts sur la teneur en azote assimilable des moûts. En privilégiant les légumineuses, et selon un mode déterminé de destruction du couvert.
En viticulture, la notion d’engrais verts s’applique le plus souvent à des couverts végétaux interrangs. Ceux-ci sont cultivés non pour être récoltés, mais pour fournir des éléments nutritifs à la vigne. Les espèces semées sont pour la plupart des annuelles d’hiver (graminées, légumineuses, crucifères…), aptes à générer rapidement une biomasse importante ; et diverses associations sont envisageables en fonction du sol, du climat et de l’objectif produit. Cette pratique est déjà mise en œuvre avec succès dans d’autres filières agricoles (grandes cultures, maraîchage…).
Cependant, la culture d’engrais verts comporte d’autres avantages : réduction des intrants (fertilisants minéraux, herbicides), effets bénéfiques sur la structure du sol, et meilleure gestion de l’azote disponible pour la vigne, grâce à la maîtrise du couvert à la fois en termes d’espèces présentes et dans le temps. Néanmoins, les conditions
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