Le BDA, une maladie annuelle ?

Le traitement à l’arsénite réduit presque totalement les champignons associés au black dead arm. Photo : S. Simonin/Pixel image

Les recherches sur le mode d’action de l’arsénite de sodium ont conduit à formuler l’hypothèse que des contaminations annuelles seraient responsables des symptômes du black dead arm. À la longue, ces contaminations affaibliraient les ceps. Une hypothèse qui sera testée cette année.

Plutôt qu’une maladie présente dans les ceps, s’exprimant plus ou moins selon les années, le black dead arm serait-il une maladie annuelle, comme l’excoriose, à la différence que les contaminations répétées affaibliraient les ceps et finiraient par les tuer ? C’est l’hypothèse que formule Philippe Larignon, de l’IFV Rhône-Méditerranée, au vu des résultats de l’étude du mode d’action de l’arsénite de sodium.

Modification de l’équilibre microbien

En effet, bien que retiré en 2001, l’arsénite de sodium n’en finit pas de faire parler de lui. Dès 1919, Ravaz avait montré que c’était le seul produit efficace contre l’esca. Des résultats confirmés depuis, sans que son mode d’action soit élucidé. L’arrivée de nouveaux outils de recherche (étude des gènes et de leur expression…) a conduit une équipe de scientifiques à reprendre le travail.

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés