En viticulture, la méthodologie label bas-carbone n’est pas encore sortie. Pour ce type de production, deux leviers permettent de stocker du carbone : l’enherbement, mais aussi l’apport d’amendements organiques.
Pour la filière viticole, la mise en œuvre d’une méthodologie label bas-carbone est en réflexion. Deux leviers principaux permettent de stocker du carbone en vigne : l’enherbement et l’apport d’amendement organique. L’étude de l’Inrae « Stocker du carbone dans les sols français : quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1 000 et à quel coût ? », restituée le 13 juin 2019, avance en effet que le vignoble présente un potentiel intéressant, évalué à 3,7 pour 1 000 par an grâce à l’enherbement des surfaces, de façon hivernale ou permanente.
0,32 t/ha/an
Cette étude, rappelons-le, présente le potentiel de stockage additionnel, c’est-à-dire le stockage supplémentaire par rapport à une ligne de base correspondant aux pratiques agricoles actuelles. Le gain potentiel de carbone par unité de surface est important dans les sols viticoles. Ceux-ci contiennent en moyenne, dans les 30 premiers centimètres, 35 tonnes de carbone par h
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