Le paillage de miscanthus testé en Loir-et-Cher

Le domaine La Champinière (Cour-Cheverny) a choisi de tester un paillage de miscanthus dans ses vignes, sur le cavaillon, contre les stress hydriques et l’enherbement. Photos : O. Lévêque/Pixel Image

Pour limiter le stress hydrique dans des parcelles séchantes et lutter contre l’enherbement du cavaillon, le paillage à base de miscanthus est testé en Loir-et-Cher par le GDDV41. Cette solution doit cependant prouver sa persistance et son efficacité sur trois ou quatre ans pour être rentable.

Combustible pour chaudière à biomasse, litière en élevage ou paillage d’espaces verts. Le miscanthus, aussi appelé herbe à éléphant, a vu ses utilisations se diversifier ces dernières années, avec des réussites plus ou moins viables…

Désormais, c’est dans les vignes que la plante pourrait être employée, comme paillage du cavaillon contre l’enherbement. Le GDDV41, labélisé GIEE depuis 2016, va ainsi suivre Alain Chéry, du domaine La Champinière (Cour Cheverny), qui a choisi de mettre en place un paillage de miscanthus dans ses vignes.

Lutter contre le stress hydrique

« L’idée du paillage du cavaillon est venue de vignerons, qui ont réfléchi à récupérer des pailles de coco utilisées en cultures hors-sol de fraises dans la région. L’intérêt première est de limiter l’évapotranspiration à la surface du sol et de réduire les à-coups de temp

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