
Des cépages anciens perdurent dans certains vignobles comme celui de Cour-Cheverny ou encore en Alsace. Mais les viticulteurs du Gers ont été précurseurs dans la création d’un conservatoire dans les années 1970. Aujourd’hui cette démarche porte ses fruits avec l’inscription d’un cépage au catalogue.
Les cépages locaux reviendraient-ils au goût du jour ? Timidement, mais la nomination du Sud-Ouest comme vignoble de l’année par la revue américaine Wine Enthusiasm montre que l’intérêt est croissant. Le jury du magazine a choisi la région française en partie pour ses cépages locaux, préservés et mis en avant comme la négrette, le tannat, le gros manseng, le braucol... Les viticulteurs de l’Union des coopératives du Plaimont dans le Gers s’inscrivent dans cette démarche collective.
« Le cépage tardif a été retenu en raison de sa tardivité, un critère désormais intéressant en raison des changements climatiques. » Nadine Raymond, Plaimont Producteurs
Préserver les cépages anciens
L’histoire a commencé dans les années 80 avec le premier technicien de la coopérative, Jean-Paul Houbart. Face à une situation catas
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?