Les coups de chaud extrêmes australiens pourraient toucher les vignes françaises

Les œnologues de Bordeaux ont consacré la 21e édition de leur matinée technique au futur du vin face au changement climatique. Doctorante en Australie de 2017 à 2020, Julia Gouot a partagé les résultats de ses recherches sur les effets des coups de chaud extrêmes. 

Julia Gouot à la Matinée des oenologues de Bordeaux, mars 2024

Doctorante en Australie de 2017 à 2020, Julia Gouot a présenté lors de la Matinée des œnologues les résultats de ses recherches sur les effets des coups de chaud extrêmes. 

© Alain Vidal

« J’ai vu le futur. » C’est ainsi que Julia Gouot a introduit sa présentation portant sur les coups de chaud extrêmes. Chargée de projet R&D en viticulture à Vitinnov, elle a demeuré cinq ans en Australie. Le pays vit ce qui pourrait être, selon le scénario le plus pessimiste de Météo France, la réalité de l'Hexagone en 2100. 

Avec une augmentation de 3,9 °C des températures moyennes, et si les températures maximales suivent la même tendance, nous pourrions atteindre jusqu’à 50 °C dans le sud de la France. Un record atteint, voire dépassé, dans plusieurs régions désertiques australiennes en 2022 et en 2023. 

Températures seuils 

Doctorante à la Charles Sturt University de 2017 à 2020, Julia Gouot a étudié les effets de ces températures extrêmes sur le raisin. « La Riverina, la région où j’étais, est l’une des trois zones les plus chaudes du pays », a-t-elle indiqué…

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