Les couverts semés font leurs preuves dans les vignes de Provence

Les couverts semés sont-ils une contrainte sur le stress hydrique de la vigne ? Les expériences menées depuis trois ans chez des viticulteurs d’Estandon Coopérative en Provence tendent à montrer que non, à condition d’avoir un couvert dense et dynamique.

La coopérative Estandon est membre du groupe Sol Vivant, une association d’entreprises qui travaillent en amont et en aval de la production des vins en Provence et créée à l’initiative du cluster Provence rosé. Leur objectif à tous : promouvoir les pratiques agroenvironnementales respectueuses des sols dans la viticulture provençale. « Lorsque l’on a commencé à parler aux viticulteurs adhérents de sols vivants et d’agroécologie, on a noté une forte réticence à l’implantation des couverts végétaux, se souvient Stephan Reinig, responsable technique vignes et vinification d’Estandon Coopérative en Provence. Cela ne pouvait pas marcher en Provence, trop de concurrence hydrique pour la vigne. En 2018, nous avons donc mis en place des expérimentations dans dix parcelles pour confirmer ou non leurs craintes légitimes. »

Des indicateurs mesurés

Sur chacune d’entre elles, deux modalités son

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés