Les dés ne sont pas encore tout à fait jetés pour l’application du règlement européen sur le cuivre en France

En attendant les précisions de l’Anses sur les modalités d’application de la réglementation européenne du cuivre, les viticulteurs font leurs calculs. Pour les bio, le compte n’y est pas. Focus sur trois régions viticoles en bio.

La nouvelle réglementation européenne concernant le cuivre devrait bousculer les habitudes des viticulteurs. Les décisions de l’Anses n’étant pas encore prises suite aux propositions des pétitionnaires (fabricants de produits phytopharmaceutiques) données en mars sur les modalités futures, il est impossible aujourd’hui de la mesurer précisément. La dose maximale de cuivre autorisée sera de 28 kg/ha répartie sur sept ans, un lissage qui ne concerne plus exclusivement l’agriculture biologique. En bio, la nouvelle et l’ancienne réglementation (30 kg/ha sur cinq ans) devraient s’appliquer en 2019 (lissage sur six ans de la dose restante issue de la période 2015 à 2018). Mais le lissage sera-t-il véritablement effectif ? Les nouveaux produits homologués l’interdiraient. Face à des pressions maladies différentes, ces mesures sont-elles applicables en pratique ? Des intervenants en bio de trois régions différent

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