
Des vignerons choisissent d’arrêter les produits phytosanitaires classés les plus nocifs pour la santé et l’environnement.
© © F. Pierrel/pixel imageCancérigène. Mutagène. Reprotoxique. Irritant. Dangereux pour l’environnement. Ces termes, vous les connaissez bien et pour cause : avec 3,7 % de la surface de la Ferme France, la viticulture consomme 20 % du tonnage des produits phytosanitaires utilisés, dont 80 % de fongicides1. Tout en travaillant à des alternatives, certains choisissent donc de diminuer, voire de supprimer les produits classés les plus dangereux pour la santé et l’environnement. C’est le cas de la cave coopérative du Buzet et de ses 185 viticulteurs.
Des formulations de produits dans le collimateur
Carine Magot, responsable de service vignes, explique : « En 2011, la cave coopérative a donné à ses adhérents un outil pour classer les produits, dont les nouveaux, selon des codes couleurs du plus nocif au moins nocif : rouge, orange, jaune ou vert. » Les couleurs sont basées sur trois critères notés. Respectivement pondérés par 3, 2 et 1, les critères sont les suivants :
- l’impact sur la santé ;
- l’impact sur l’environnement ;
- et les risques d’irritation.
Dès que la note globale est supérieure ou égale à 20, le produit est rouge. Entre 14 et 20, il est ora
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