
Pour lutter contre Drosophila suzukii, l’introduction d’auxiliaires fait partie des pistes de travail des scientifiques. Plusieurs espèces de petites guêpes parasitoïdes originaires d’Asie pourraient constituer de bons candidats pour la lutte biologique.
La lutte biologique fait partie des pistes de recherche pour limiter les dégâts potentiels de Drosophila suzukii. Le projet européen Dropsa a démarré en 2014. Il regroupe 26 organismes partenaires, dont l’Inra, et vise à développer des stratégies de contrôle contre Drosophila suzukii et les bactéries pathogènes (pseudomonas syringae pv. actinidiae, xanthomonas fragariae et X. arboricola pv. pruni).
Parmi les trois possibilités de lutte biologique (introduction d’un ennemi naturel d’origine exotique ; augmentation de la densité d’ennemis naturels par lâchers réguliers ; lutte par conservation, c’est-à-dire méthodes favorisant l’action des ennemis naturels déjà présents dans le système), la piste la plus prometteuse qui semble se dégager concernant Drosophila suzukii est la lutte biologique par introduction d’une espèce exotique.
Drosophila suzukii, de par ses caractéristiques (plus de 80
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