Maintenir la pression goutte que goutte

L’irrigation par goutte-à-goutte, qui compose la majorité des installations, se doit de distribuer l’eau de manière homogène sur l’ensemble de la parcelle. Pour cela, la pression doit rester dans une même plage et ne pas subir de grosses variations. Ce sont pourtant les contraintes que génèrent les pentes sur les installations d’irrigation. Des experts nous délivrent leurs conseils en la matière.

Viñedos de la Bodega Mas Perinet. integrada en Montsant, que es

Le goutte-à-goutte en pente mérite d'être réfléchi afin de savoir quelle installation est la meilleure, si la parcelle doit être coupée en deux, etc.

© Manuel - stock.adobe.com

En vigne, les installations d’irrigation dans les parcelles en pente font face à des contraintes qui ne sont pas présentes sur les terrains plats, et notamment des pertes de charge. Dans le cas d’une parcelle en pente, les principaux points à anticiper sont le dimensionnement hydraulique, un système de stop-gouttes sur les goutteurs et le pilotage du système.

De plus, si la majorité des équipements d’irrigation est en système goutte-à-goutte, dans le cas d’une pente, il est préconisé d’installer des goutte-à-goutte autorégulants. Ces goutteurs ont la capacité de sortir le même litrage dans une plage de pression généralement comprise entre 0,5 et 3 bars, et ce, afin d’obtenir un débit homogène sur toute la parcelle.

Différents paramètres pour adapter à chaque parcelle

« Si l’alimentation en eau se fait depuis le haut de la parcelle, on rentre alors à une pression faible, par exemple 1 bar, explique Laurent Huet, agronome chez Netafim. Le but est de rester dans cette fameuse plage de pression jusqu’en bout de ligne et de ne pas dépasser les 3 bars. À l’inverse, si l’on injecte l’eau depuis le bas de la parcelle, on privilégie u

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés