Maladies du bois : curetage et complantation toujours rentables

En conditions de faible sévérité de l’esca, la mise en place de la complantation est plus intéressante que le curetage au niveau de la rentabilité. Photos : E.Thomas/Téma Agence

Dans le cadre du Plan national contre le dépérissement de la vigne (PNDV), le projet Décidep, mené de 2019 à 2023 et piloté par l’Inrae de Bordeaux, a proposé une analyse techno-économique des pratiques culturales pour identifier des systèmes de culture permettant de limiter le dépérissement, notamment en lien avec les maladies du bois.

Cureter, complanter, ne rien faire ? Quelle est la pratique la plus rentable au niveau économique face aux maladies du bois ? Dans le cadre du PNDV, le projet Décidep, mené de 2019 à 2023 et piloté par l’Inrae de Bordeaux1, s’est focalisé sur l’impact des pratiques sur le rendement et la mortalité et a également englobé un volet techno-économique.

Marie Konan, à travers les travaux menés dans le cadre de sa thèse conduite à l’université et l’Inrae de Bordeaux, s’est penché sur l’impact économique de la mise en œuvre des pratiques de curetage et de complantation pour lutter contre l’esca. Pour cela, elle a appliqué des modèles de simulations bioéconomiques afin d'évaluer le coût et la rentabilité, sur un laps de temps de quarante ans, de la mise en œuvre de ces pratiques curatives sur une parc

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