Matière organique : le sol en veut de la fraîche !

Dans un système viticole où les restitutions sont souvent faibles, les apports de matière organique doivent être raisonnés en fonction des objectifs : constituer son capital ou lui faire produire des « intérêts » utilisables par la vigne. Dans ce dernier cas, la matière organique fraîche s’impose.

Photo : Estandon

Étant donné la variabilité des Ismo pour une même catégorie de produits, il peut être judicieux de prévoir une analyse qui permettra de bien caractériser la matière organique à utiliser.

© estandon

Tous les produits organiques n’ont pas le même rôle dans le sol. Certains, comme le compost, servent plutôt de gîte à la vie du sol, avec un rôle de protection, de résistance face à l’aléa climatique. D’autres, comme les couverts végétaux, servent de nourriture : ils sont jeunes, pleins d’énergie et de carbone facile à digérer par les micro-organismes.

Apporter du compost pour augmenter le taux de matière organique du sol est une stratégie efficace. Il va aider à améliorer la capacité de rétention en eau du sol, sa stabilité structurale…

Mais cet apport de matière organique déjà évoluée ne va pas ou peu bénéficier à la plante en matière d’alimentation minérale azotée. Pour jouer ce rôle générateur d’éléments nutritifs, il faut de la matière organique fraîche qui sera minéralisée par la biomasse.

Un rôle à ne pas négliger pour un élément clé comme l’azote, puisque « 100 % de l’azote disponible du sol provient de l’activité biologique », souligne Thibaut Déplanche, agronome et directeur de Celesta-Lab.

Quantifier les différentes matières organiques

De quel type de matière organique votre sol a-t-il

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