
Les chercheurs de l’Inra de Bordeaux explorent de nombreuses pistes pour mieux lutter contre la flavescence dorée, comme la recherche génétique sur le phytoplasme et sur les cépages. Pas de solution miracle, mais les scientifiques ont dressé un état des lieux utile, notamment parce qu’il peut permettre de réduire les traitements et de connaître les cépages plus sensibles.
Sylvie Malembic-Maher étudie la flavescence dorée depuis plusieurs années avec ses confrères de l’Inra de Bordeaux. Grâce à leurs travaux, des progrès ont été accomplis sur la connaissance de la maladie : nous savons désormais qu’il existe des cépages qui y sont plus ou moins sensibles. « Nous avons la confirmation que le merlot et la syrah sont moins sensibles, et que le cabernet sauvignon l’est fortement, indique la chercheuse. Sur le merlot, le phytoplasme diffuse moins dans la plante : nous trouvons moins de rameaux atteints que sur le cabernet sauvignon. Cependant, nous devons toujours recourir à l’arrachage des ceps infectés, car la bactérie peut infecter les ceps voisins. » Ces connaissances acquises sur le génotype de la bactérie vont influencer les traitement
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