Mieux gérer ses travaux en vert face au réchauffement climatique

Échaudages, blocages de maturités, changements des équilibres dans les vins… Autant de conséquences du réchauffement climatique qu’il convient d’anticiper pour sécuriser la quantité et la qualité des raisins. Adapter l’effeuillage, l’éclaircissage ou la hauteur de haie foliaire sont des pistes pour tenter de faire face aux coups de chaud et aux stress hydriques.

« La fréquence de pics de températures extrêmes pour la vigne, c’est-à-dire supérieures à 35 °C en été, augmentera au fil du temps, entrainant principalement une augmentation du risque d’échaudage sur les baies », a introduit Brieuc Ménager, de la Chambre d'agriculture du Loir-et-Cher, lors d’un webinaire organisé par les Chambres d’agriculture des Pays-de-la-Loire et de Région Centre sur la gestion des travaux en vert en lien avec le changement climatique. « Dans le Loir-et-Cher, nous avons vécu 4 jours supérieurs à 35 °C en 2022, avec des pics à 40 °C, et dans le Muscadet, 6 journées supérieures à 35 °C avec la aussi une journée au-delà de 40 °C ! L’année 2022 pourrait donc devenir une année médiane à l’horizon 2080 », rappelle-t-il.

Adapter l’e

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés