
Adapter à la vigne un outil de calcul de la fertilisation azotée déjà opérationnel pour les grandes cultures : tel est l’objectif du projet N-Pérennes. Toutefois, l’outil nécessite encore des adaptations avant d’être pleinement opérationnel.
Jusqu’à présent, la fertilisation azotée des vignes se fait de manière relativement empirique, en fonction du rendement attendu à la parcelle. Des indicateurs existent, du plus simple (observation de la couleur des feuilles qui peut montrer une carence en azote) aux plus sophistiqués (analyse de pétiole ou de limbe, Multiplex, analyse de terre…). Mais ces outils trouvent aussi leurs limites : nécessité d’avoir des références régionales, difficultés d’interprétation, information obtenue trop tard pour un apport correctif…
Faibles besoins de la plante
Si ce sujet a peu été travaillé en viticulture comparativement aux grandes cultures, par exemple, c’est peut-être que les besoins de la plante sont modestes : 20 à 30 U/ha/an pour une charge modérée en raisins de cuve. Mais ce chiffre peut doubler pour les parcelles où un plus fort rendement est recherché (production d’eau-de-vie, vin sans IG par exem
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