Pour développer le biocontrôle dans la lutte contre le mildiou et l'oïdium, BASF s'est focalisé sur une levure bien connue des vinificateurs : Saccharomyces cerevisiae, plus spécifiquement une souche issue de la recherche Agrauxine. Ici pas besoin de veiller à la bonne implantation de l’organisme vivant. Ce sont les parois de la levure qui ont la capacité de mimer une attaque de mildiou et d’oïdium lorsqu’elles sont pulvérisées sur la vigne.
Comment ça marche ?
Le produit à base de Cerevisane a obtenu une homologation de la l'ANSES. La spécialité commerciale a reçu le nom de Roméo. « Appliqué à la dose recommandée de 0.25 kg/ha, en pulvérisation foliaire et en préventif, ce stimulateur des défenses naturelles permet de moduler les doses de produits phytosanitaires habituellement utilisées pour lutter contre le mildiou et/ou l’oïdium », explique David Claudel de BASF.