Petits apports d’eau fréquents ou gros apports peu fréquents lorsque l’on irrigue ses vignes ?

Pour pratiquer une irrigation de précision, le pilotage des apports est aussi important que l’estimation des besoins en eau de la vigne. Des experts de l’irrigation donnent leurs points de vue sur la meilleure stratégie à appliquer.

Faut-il plutôt satisfaire les besoins en eau de la plante en irriguant de manière fractionnée (petits volumes inférieurs à 5 mm appliqués fréquemment) ou cumulée (volumes plus importants supérieurs à 5 mm appliqués moins fréquemment) ?

La réponse la plus couramment entendue est « Ça dépend ! » Et cela dépend, notamment, de la capacité de rétention en eau du sol sur lequel est implantée la vigne. Sur un sol sableux comme en Camargue, la meilleure stratégie semble alors être le fractionnement quand, sur un sol argileux, il est possible d’espacer les apports. Et entre les deux, que faire ?

Thibaut Scholasch, de l’entreprise Fruition Sciences, n’a bien évidemment pas de recette toute prête pour chaque texture de sol…

Modifier progressivement la physiologie de la vigne

L’expert défend toutefois une position ferme sur le sujet : « Une stratégie d’irrigation raisonnée doit être basée sur des apports le plus espacés

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