
De plus en plus présentes en viticulture, les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) sont majoritairement utilisées en préventif et pour agir sur l’état général de la plante. Petit état des lieux des pratiques et de la réglementation.
Tisanes de prêle, de consoude ou de fougère, purin d’ortie, macération huileuse d’ail, mais aussi argile, vinaigre blanc ou petit lait… Les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) sont de plus en plus présentes en viticulture, et pas seulement chez les biodynamistes. Un colloque national sur le sujet, organisé par la Confédération paysanne à Périgueux, les 13 et 14 novembre derniers, a permis d’échanger sur les expériences et sur la réglementation en cours.
S’appuyant sur une enquête menée auprès d’une quarantaine de producteurs, Paul Bertiaux, animateur du dossier à la Conf’, a présenté un récapitulatif des pratiques, toutes filières confondues. La préparation la plus utilisée est l’extrait fermenté (EF) d’ortie (75 % des sondés). Suivent la décoction de prêle (60 %), l’EF de consoude (56 %) et la macération d’ail (29 %). « En général, les tisanes et le
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