Pour recéper bien, recéper tôt

Lutte contre les maladies du bois : pour recéper bien, recéper tôt. Photo : DR

Plus on prend la maladie tôt, plus c’est efficace ! Recéper, comme son nom l’indique, c’est redonner un tronc à un cep, avec l’objectif de retrouver une production satisfaisante. Au moins deux méthodes existent : le recépage préparé à l’avance en laissant pousser un gourmand, puis en coupant le tronc l’année suivante, et le recépage forcé, qui consiste à couper le tronc et à espérer voir un gourmand repartir.

Dès que la maladie devient fréquente, il peut être intéressant de recéper toute la parcelle en maintenant le cep d’origine quelques années pour conserver une récolte. Le plus souvent toutefois, c’est le recépage forcé qui est appliqué. Lorsqu’un cep extériorise des symptômes, il s’agit de le marquer et d’intervenir au printemps suivant. Le tronc doit être coupé de manière à éliminer les nécroses, mais pas plus bas que le point de greffe.

 

Recépage + curetage = meilleur résultat

Plusieurs parcelles ont servi de terrain d’essai en vallée du Rhône. « À Visan, nous voyions de l’amadou très bas, aussi, nous avons décidé d’associer le recépage à un curetage », indique Marie-Véronique Blanc, conseillère à la

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