
Bien que bénéficiant de subventions de l’État, l’assurance contre les aléas climatiques a aussi ses limites. C’est notamment le cas lorsque deux mauvaises années entrent dans le calcul de la moyenne du rendement assurable. Pour faire face à ce type de situation, des ajustements sont possibles.
Après les épisodes de gel de 2016 et de 2017, les souscriptions à des contrats d’assurances pour aléas climatiques ont été plébiscitées. « Dans le Bordelais, c’est la deuxième vague d’adhésions depuis la mise en place du nouveau système avec les acteurs privés en 2008, indique Philippe Thybaud, agent d’assurance à Libourne. La première avait eu lieu en 2013, avec un gros épisode de grêle et de coulure. »
C’est l’une des caractéristiques de l’assurance contre la perte de rendement due au gel : elle n’existe pas en tant que telle, mais elle fait partie – avec les risques tempête, sécheresse, excès d’eau-inondation, et parfois coulure et millerandage – de l’option « aléas climatiques » du contrat grêle. La date limite de souscription est fixée au 28 février, avant les épisodes de gel printanier. « Après l’épisode de 2017, qui
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