
Avec le réchauffement climatique, le climat se "méditerranéise" sous des latitudes plus élevées. Face à moins de pluies, mais potentiellement plus violentes, comment vont se comporter les sols viticoles ? Y a-t-il des leviers à actionner pour atténuer les impacts négatifs ? Éléments de réponse avec Isabelle Letessier, pédologue.
En viticulture, les conséquences du réchauffement climatique sont déjà observées : les vendanges, par exemple, ont avancé d’une quinzaine de jours (Beaujolais, Bordelais, vallée du Rhône) à 26 jours (en Alsace) en un quart de siècle. Les projections des modèles pour 2080 montrent une augmentation continue de la température moyenne. Si les modélisations sont moins formelles pour les pluies, le consensus actuel va dans le sens d’une diminution de la pluviométrie dans la moitié sud et une augmentation au nord (avec toutefois des périodes plus sèches en été).
En Beaujolais, « le climat pourrait ainsi se “méditerranéiser” », résume Isabelle Letessier, pédologue fondatrice du bureau d’études Sigales. En effet, selon l’étude ClimA-XXI, en 2080, les températures moyennes pourraient être aussi élevées qu’à Riv
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