En ce mois de janvier, alors que les pulvérisateurs hibernent et que la surveillance du mildiou se relâche, François Delmotte met en garde. « Le mildiou a un cycle aérien en saison auquel les viticulteurs sont très habitués, mais il a aussi un cycle hivernal particulier, rappelle le directeur de recherche de l’Inrae, à la tête de l’unité de recherche santé et agroécologie du vignoble. À cette époque de l’année, il est dans le sol sous forme d’œufs. Il est donc invisible, mais en réalité il est partout et son cycle n’est pas arrêté. »
Partant de ce constat, l’Inrae s’est associé à l’Institut des sciences de la vigne et du vin, à l’IFV, à Bordeaux Sciences Agro et à l’université de Bordeaux afin de créer une chaire dédiée à la prévention du mildiou durant cette période hivernale. Baptisée « Alexis Millardet » en hommage à l’inventeur de la bouillie bordelaise, cette chaire dispose de cinq années pour « faire la preuve de concept qu’on peut réduire l’intensité des épidémies grâce à des méthodes qui rompent le cycle du pathogène et qui vont affaiblir son agressivité en saison », explique François Del
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