
Faut-il tondre ou broyer son couvert végétal ? Le faire de manière précoce ou attendre le débourrement ? Selon l’expérimentation menée par le chercheur Léo Garcia, il ne semble pas exister de recette miracle. L’idéal est de s’adapter aux conditions climatiques de l’hiver.
Les nombreux avantages des couverts végétaux dans les vignes ne sont plus à prouver. En revanche, une destruction trop tardive du couvert peut avoir des effets néfastes sur le rendement en créant de la concurrence sur la ressource en eau et en nutriments. Alors, comment piloter ses couverts tout en évitant ces inconvénients ? C’est ce qu’a cherché à comprendre Léo Garcia.
De 2019 à 2022, cet enseignant-chercheur à l’Institut Agro Montpellier a mené une expérimentation sur une syrah de 15 ans au sein du domaine du Chapitre, à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) en comparant trois méthodes de destruction des couverts : un passage de gyrobroyeur, un passage de Rolofaca et un broyage couplé à un travail du sol ; et ce, à deux périodes différentes : une destruction précoce vers le 10 février et une autre plus tardive lors du débourrement de la vigne, à savoir vers
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