
Gilles Nougalliat fait partie des vignerons de Vacquières (34) ayant arrêté les herbicides. L’enherbement est en place un rang sur deux. À la saison, deux tracteurs servent au désherbage mécanique ; l’un est attelé avec des interceps à lame bineuse « pour ne pas attaquer le système racinaire des vignes longtemps désherbées », l’autre avec une paire d’interceps et un cadre à dents. Photos : Séverine Favre/Pixel image
Sur le village héraultais de Vacquières, les pratiques viticoles évoluent vers l’arrêt des herbicides. Les changements volontaires impulsés initialement par un problème de pollution sur le captage local se font au rythme et à la façon de chacun.
«En 1997, la chambre d’agriculture de l’Hérault nous a avertis d’un problème de pollution aux herbicides sur le captage d’eau potable situé sur notre commune. Des herbicides de la famille des triazines, aujourd’hui interdits, se retrouvaient en concentration alarmante, se souvient Jean-Benoît Cavalier, vigneron propriétaire du Château de Lascaux à Vacquières dans l’Hérault. La vigne était, et est toujours, la principale culture du bassin-versant relié à ce forage. La res
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