
À quoi ressemblera la viticulture en 2050, et comment s’adaptera la filière au réchauffement climatique ? Le projet Laccave de l’Inra cherche à donner des éléments de réponse à travers quatre prospectives.
Pour l’évolution des températures dans le monde, le GIEC prévoit 2 à 5 °C de plus d’ici la fin du XXIe siècle. Avec l’utilisation de modèles, il est déjà possible de simuler les impacts probables de ces changements sur la vigne et le vin : l’avancée de la phénologie sera plus rapide dans certaines régions, de fortes contraintes hydriques sont attendues et le nombre croissant de maladies cryptogamiques risque d’affecter la production.
Dans ce contexte, le projet Laccave1, a exploré plusieurs voies d’adaptation pour réorganiser la filière, et prend en compte la perception de ces changements du côté des producteurs et des consommateurs. « Notre but était de réunir les acteurs de différents milieux professionnels et d’arriver à les faire dialoguer, pour proposer et envisager des futurs possibles », explique Nathalie Ollat, ingénieur de recherche à l’Inra de Bordeaux.
Un futur créé pour être changé
Des chercheurs de l’Inra, du
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